RANDO CLUB 14 le17 et 18 juin 2016
PARTICIPANTS : Fernand et Patrick
Nous nous étions donnés RDV Fernand et moi directement à St Rémy sur Durolles au village-vacances où nous avions réservé. En effet, la semaine précédente, je faisais une sortie parapente à Orcières avec mes potes. Et plutôt que de rentrer à Bourges le vendredi pour repartir le jour même, mes amis parapentistes devaient me déposer en passant à St Rémy qui se trouve sur le chemin du retour.
Le mauvais temps nous a poussé à partir plutôt, je suis donc arrivée le jeudi vers 16 heures au centre de vacances de ST Rémy.
Comment vous décrire St Rémy ? Disons, le trou du cul du monde mais en pire, et en plus, sous la pluie battante. Tous les commerces étaient fermés même pas un bistrot, ou une épicerie ouverte. Je commençais à me dire que j’allais jeûner pendant deux jours, quand je finis par trouver une pizzeria. La soirée du jeudi et la journée du vendredi me parurent très longues, ce qu’on appelle un moment de solitude et en plus sous la pluie. Heureusement qu’il y avait là télé dans le bungalow.
Le vendredi vers 16 heures les premiers participants arrivèrent et je commençais à me sentir moins seul. Fernand parut enfin comme le messie et je lui racontais toutes mes galères. Le repas du soir fut pris dans une grande salle de réunion avec un traiteur pas terrible. Cela a beaucoup baissé au niveau de la restauration par rapport à l’année dernière et nous ne sommes pas gênés pour le dire dans le questionnaire de satisfaction de fin de séjour.
Attribution des équipes le samedi matin, c'est Greg Fayard qui les a constituées et il nous a mis avec comme guide « le chinois » dans l’équipe des « furieux » : David le copain de Philippe Stubber, cinq marseillais, un alsacien, un parisien et nous deux.
Départ vers neuf heures dans un petit crachin qui nous oblige à rouler sans lunettes (cela commence bien). David et les marseillais roulent à fond tout le temps et doublent tout le monde sans arrêt. Je pense que « le chinois » en a eu vite marre de se faire pousser au cul par les furieux, et comme il connaît les chemins comme sa poche, il a décidé de corser le parcours. Nous avons commencé à enchaîner des pierriers et là ce n’était plus la même chanson… Effectivement, les marseillais nous doublaient, mais on les retrouvait bien vite empilés avec leurs motos quelques mètres plus loin. Quant au parigot et à son pote, ils essayaient de suivre tant bien que mal. À la fin de la matinée, épuisés, ils ont demandé à changer de groupe, ce qui fut fait à la pause. Avec les rescapés, nous avons enchaîné une succession de voies romaines avec des dalles moussues et mouillées, à souhait, une vraie patinoire. Dans une de ces voies en descente, je glisse et me retrouve par terre. Impossible de repartir, ma pédale de frein a disparu sous le carter. Après quelques minutes de mécanique à l’africaine « avec de grosses pierres » nous repartons et cette fois pas question de toucher aux freins même en descente. Retour au gîte, sous les averses intermittentes.
Après une nuit de récupération nous nous présentons au départ et là, patatras, le déluge pendant une heure, personne n’est pressée de partir, que ce soient les organisateurs ou les pilotes. Deux des marseillais ont déclaré forfait et les trois autres commencent à être beaucoup moins virulents. Avec Fernand nous roulons à notre rythme et nous passons partout sans gros problème. Certains chemins en pente sont très piégeux, car ils ont été ravinés par les pluies incessantes et il faut choisir entre monter à droite ou à gauche de la ravine. Parfois c’est un piège car si on n’a pas choisi le bon côté on est obligé de descendre dans le fond du trou car le chemin n’existe plus. Le fond est très mal pavé car il est constitué de tout ce qui n’a pu être entraîné par l’eau : rochers, troncs, cailloux et branches mêlés. J’oubliais, un passage mémorable où le ruisseau transformé en torrent avait débordé dans la voie romaine provoquant des cascades qu’il fallait remonter en se remplissant les bottes. Avec Fernand nous nous sommes bien amusés, malgré une météo pas terrible. Bref nous reviendrons, avec plaisir l’année, en espérant que l’organisation tiendra compte de nos remarques sur la médiocre qualité de la restauration.
Signé : Patrick
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