MECASPORT ENDURO 18

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LA RONDE DES LACS 14-15 MAI 2016

 

 

 

 

La ronde des lacs 2016

En ce qui me concerne, cela restera principalement un souvenir de galères. J’explique.

Le format est le suivant : 2 boucles à faire le samedi et les 2 mêmes boucles en ordre inverse le dimanche. La première fait 50 km et la deuxième fait 40 km. Sur le parcours, du bleu (facile) du jaune (plus dur) et du rouge (de l’extrême).

Départ à 18 h pour la B2 (40 km de jour), par vague de quatre pilotes toutes les minutes.

Au départ, frais et dispo : Alex, Hervé, Patrick, Yannick, William et Marco.

Patrick et moi partons dans les premiers. Parcours technique, dur mais faisable. Je me suis fait aider une seule fois sur une marche dans un pierrier par un marshal. Et encore, je n’ai rien demandé, c’est lui qui s’est précipité sur moi. Bon, un peu d’aide ne se refuse pas ! C’est là que Patrick a fait une incantation au dieu Soleil : Il a tenté un backflip, la moto l’a fait (perdu un compteur dans l’affaire).

Nous n’avons fait que du bleu et c’est largement suffisant pour notre niveau. Du coup nous sommes arrivés les premiers au parc !

Patrick et moi repartons rapidement pour la boucle B1 (50 km de nuit) afin d’en faire le maximum avant la tombée de la nuit. Tout c’est à peu près bien passé de jour.

La nuit tombée, ça n’a pas été la même limonade. Des problèmes d’éclairage m’ont pourri la vie. A mi-parcours de nuit, j’ai perdu une des deux vis de fixation de mon éclairage additionnel. Ce qui fait qu’il oscillait en permanence sur son frêle demi-support devenu unique. De plus il n’arrêtait pas de se dévisser suite aux vibrations et je devais le resserrer et le réorienter en permanence. Le phare d’origine tout à fait insuffisant, éclairait trop haut et n’était guère utile. Mais bon c’était gérable jusqu’à ce qu’on arrive sur une big côtiasse qui se terminait par une marche en pierre bien glissante. J’y suis allé la gueule enfarinée, beaucoup trop lentement et évidemment ne suis pas monté, face au mur qui me faisait face. Galère pour redescendre. Puis Patrick est monté à son tour, stoppé sur la marche. On a fini de monter sa moto à la main tous les deux. J’y ai laissé le peu d’énergie qui me restait. Puis j’ai refait une tentative pour un résultat similaire à Patrick. Moto bloquée sur la marche, roue avant passée mais pas l’arrière. Patrick et un autre pilote m’ont aidé à finir l’ascension. A partir de là j’ai continué à taper dans les réserves que je n’avais plus.

Pour couronner le tout, mon éclairage de casque est ensuite tombé en rade.

Tout le reste du parcours a été une galère. Le manque d’énergie et un éclairage déficient ont fini de m’user définitivement. Mais on a fait tout le parcours et sommes arrivés vers 11 h 15 bien fatigués. Je pense que peu de pilotes ont fait la deuxième boucle complète.

Quand j’ai sorti de ma poche de veste, la batterie de mon éclairage additionnel, j’ai trouvé bizarre de mettre la main dans une poche pleine de boue. J’ai pensé que c’était arrivé probablement lors d’une chute dans la gadoue sur la dernière portion de nuit, ou bien la batterie a peut-être volé dans la boue et je l’aurais remise dans ma poche sans précaution. En fait non. Au déballage à la maison, je me suis rendu compte que c’est un sachet de confi pote qui a explosé dans ma poche. Ce n’était pas de la boue mais de la compote !

Le lendemain, j’étais fort peu motivé pour reprendre les mêmes chemins, d’autant moins qu’on repartait pour la B1 (50km de jour cette fois), la plus longue et j’avais encore en tète toutes les portions ou j’allais de nouveau galérer.

Qu’à cela ne tienne, Alex, Patrick, William et moi repartons, ‘gruppiert‘ cette fois.

Le parcours est cette fois complétement destroy après le passage de plus de  200 motos et il y a des bouchons à chaque difficulté.

Après quasiment une heure d’attente, au talus dans les cailloux après le passage du petit pont, je glisse et me tape le cul sur un rocher. Chute anodine comme beaucoup d’autres mais qui se révèlera vite handicapante (comme si j’avais besoin de ça en plus). Je me suis abimé le coccyx et j’ai mal au cul à chaque fois que je m’assois sur la selle.

J’évite la spéciale extrême. Je fais la spéciale en ligne et suis obligé de me rendre à l’évidence, fatigue plus mal au cul, ça ne va pas le faire. Je n’avais plus assez de jus et je subissais plutôt que maitrisais les difficultés. Pas la peine de galérer plus que ça, je préviens les potes et décide de rentrer seul. Je ferais 30 km sur les 50 prévus qui ont été réduits à 44 le dimanche.

Patrick et moi décidons de shunter la petite boucle de l’après midi et de rentrer peinards à la maison.

Mon début de gastro ne m’a surement pas aidé, mais cela n’explique pas tout.  J’ai trouvé cette édition trop galère, à part la première boucle de jour. Certains passages « soit disant bleu » sont d’un niveau trop élevé pour ma pomme (alors le rouge, même pas en rêve).  J’y ai pris globalement peu de plaisir. Je pense que c’était tout simplement trop dur pour moi… et n’y retournerai probablement pas, sauf avec un éclairage de porte-avion, une meilleure technique de pilotage (peu probable) et une meilleure condition physique (fort peu probable). Faut savoir laisser la place aux jeunes !!!

Le lendemain :

Côté positif : rien de cassé sur la moto, quasi pas de courbature.

Côté négatif : je ne peux plus m’assoir !

Marco

 

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23/05/2016
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