MECASPORT ENDURO 18

MECASPORT ENDURO 18

ENDURO MAG DAYS LE 21/22 MAI 2016

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Marco ayant déclaré forfait pour cause de mal au coccyx (et je suis poli), c'est moi qui m'y colle pour le commentaire du week-end. Nous n'étions donc que deux courageux à participer : Alex et moi. Arrivés vers neuf heures sur le parc-coureurs nous constatons avec surprise que nous sommes peu nombreux : seulement 70 participants. Il fait déjà très chaud ce matin, mais plein d'énergie nous nous dirigeons vers le pointage. Pour une première édition, c'est pas trop mal, mais en clair : c'est le bordel organisé. Il y a trois spéciales qui sont déjà ouvertes, donc tout le monde a commencé à s'éparpiller, et le briefing qui était prévu en fin de matinée n'a pu avoir lieu faute de participants, tous engagés dans d'autres activités. Pour notre part, Alex et moi nous commençons par la spéciale numéro 2 dans le bois, place à la jeunesse, Alex part devant. Perso je commence par une boîte remarquable à la deuxième montée : ayant malencontreusement heurté une souche, ma moto se déporte vers le bas-côté et le rubalise se prend dans le garde-boue avant ce qui me fait faire un demi-tour sur place. Je me retrouve empêtré dans les broussailles avec la moto coincée entre deux arbres la tête en bas. Avec l'aide d'Alex, solidaire, j'arrive à extraire la moto et nous reprenons le cours de la spéciale. Puis nous enchaînons sans encombre avec les deux autres spéciales plus roulantes, menés à un train d'enfer par Alex. Lors du repas de midi, rapidement englouti, nous faisons la connaissance de 2 Normands qui décident de se joindre à nous pour la boucle de l'après-midi. Alex toujours généreux sur la poignée de gaz donne le rythme. Mais son optimisme fini par lui jouer des tours et il se prend une première gamelle sur une racine. Il faut dire à sa décharge, que le terrain est roulant mais assez piégeux : beaucoup d’herbes dissimulant des ornières, des racines et des cailloux. Il fait une chaleur lourde suffocante : 28° à l'ombre et beaucoup plus sous le casque. Au détour d'un chemin creux, une ronce perverse retient le guidon d'Alex et le projette contre un arbre complice qui refusant de reculer sous l'impact embroche le biceps d'Alex avec une vicieuse branche cassée. Résultat du match : un poignet douloureux et un biceps présentant une vilaine plaie. Et je ne parle pas de nos deux malheureux Normands qui ont passé plus de temps à ramasser leurs motos qu'à être dessus. L'après-midi se termine sans autres incidents par le challenge de karting. Malgré une performance tout à fait honorable Alex est déçu de ne pas être qualifié pour la finale, pour seulement quelques dixièmes de seconde de différence. Après un repas copieux nous finissons par une soirée musicale agréable et pour certains très arrosée… Il faut dire qu'Alex et moi nous étions les pilotes les plus chanceux de la soirée et avons remporté les deux premiers prix de la tombola : deux pneus tout neufs pour Alex et un panier garni spécial motard : une ceinture, un sac à dos avec camel bag, et un sweet pour moi. Repus, et heureux nous nous sommes couchés tard puis levés tôt remplis d'optimisme pour cette nouvelle journée. Hélas notre optimisme est rapidement douché au premier coup d'œil jeté dehors : il tombe des hallebardes. La matinée débute agréablement par un stage de pilotage dirigé par Nicolas Depparois, il commence par nous en mettre plein la vue avec une démonstration de pilotage époustouflante. Il est franchement très sympa et comme nous ne sommes que cinq il est très disponible et nous donne plein d'astuces pour rouler plus vite malgré la pluie et un terrain très glissant. À regret nous terminons le stage de bonne heure car il nous faut garder un peu de temps pour le repas avant de démarrer la boucle de l'après-midi, le dernier départ se faisant à 12 h 30. Mais en raison d'une organisation encore pas suffisamment rodée, nous sommes obligés d'attendre l'arrivée du traiteur jusqu'à 13 heures ce qui retarde notre départ pour la boucle de l'après-midi. Il faut dire que le mauvais temps a fortement dégradé le moral des troupes, nous ne sommes plus qu'une dizaine de courageux à résister à l'humidité ambiante et à prendre le départ. Malgré la pluie nous apprécions la variété du parcours, plus intéressant que la première boucle de la veille. Il ne reste plus qu'un seul normand avec nous l'autre ayant déclaré forfait le matin même. Alex, handicapé par sa blessure, et par une moto rétive en raison de la forte humidité, m'a cédé la tête du groupe et c'est moi qui donne le rythme. Nous passons une bonne après-midi mais nous finissons trempés comme des soupes et même nos bottes ont fini par se remplir d'eau et déborder. Il faut l'avouer, ce fut un vrai bonheur que d'enfiler des vêtements secs. C'est sûr, nous reviendrons l'année prochaine car bien que l'organisation était parfois un peu hésitante tout le monde était vraiment très sympa.

Patrick

 

 

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25/05/2016
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